Assurer sa forêt est le premier des actes de gestion durable
Tous les analystes concluent à une augmentation du risque porté par la gestion forestière. La question de l’assurance de ce risque revêt donc une importance spécifique, particulièrement depuis le 1er janvier 2017, date à partir de laquelle l’État a indiqué qu’il n’interviendrait plus pour aider les sylviculteurs à reconstituer leurs forêts après le passage d’une tempête, dans la mesure où ce risque est assurable. Des dispositifs fiscaux comme le DEFI Assurances et le CIFA ont d’ailleurs été mis en place pour assurer la promotion de l’assurance en forêt.
L’assurance forêt doit donc être considérée comme le premier des actes de gestion durable : c’est se donner les moyens de reconstituer le peuplement forestier en cas de sinistre et c’est sécuriser la performance du placement patrimonial que constitue la forêt.
